Pages

mercredi 31 août 2011

Ardbeg Uigeadail Single Malt

Amateur novice en scotch et whisky, je suis tombé en admiration avec ce single malt lors d'une visite au resto-bar L'Assomoir. Je n'ai pas énormément de scotch ou de whisky à mon actif, mais j'apprends tranquillement à distinguer les différents spiritueux de cette famille.

La distillerie d'Ardbeg produit des spiritueux depuis 1815 et est réputée pour la distillation des meilleurs Islay single malt fumés en Écosse. Le nom Uigeadail réfère à la source donnant l'eau à la distillerie d'Ardbeg, en Écosse. Ce spiritueux a été élu le meilleur single malt au monde en 2009 et présente un taux d'alcool aussi élevé que 54.20%.

Laissez-moi vous dire que la réputation des meilleurs single malt fumés n'est pas qu'un point de vu. Je comparerais l'Uigeadail comme du cuir liquide, et je le dis dans le meilleur des sens. Une vague olfactive seule est suffisante pour détecter la puissance aromatique de ce scotch whisky. Hummm !

Le seul petit hic est sont prix exorbitant. Mais il faut également considérer que la qualité y est pour quelque chose. Un jour ce scotch sera mien !

Vous trouverez ce single malt à...
175$ la bouteille à la SAQ
25$ l'once à l'Assomoir

mardi 30 août 2011

Jameson Special Reserve 12-year-old

Lors d'un voyage dans le pays natal de Brennan, l'Irlande, mes parents et ma sœur se sont arrêtés à la distillerie Midleton. Comme cadeau de voyage, ils m'ont rapporté cette réserve de 12 ans et laissez-moi vous dire...D-É-L-I-C-I-E-U-X !

La distillerie Midleton produit le whisky irlandais le plus populaire (meilleur vendeur), soit le Jameson. L'omniprésence du Jameson sur la scène mondiale démontre tout simplement la réputation qui lui précède.

Le Jameson special reserve 12-year-old est un blend à 40% d'alcool et possède un aspect soyeux qui le diffère de son homologue régulier.

Cette réserve n'est disponible qu'à la distillerie...en Irlande ! :S

Il vous faudra donc faire un petit voyage dans les collines celtiques du pays des farfadets ! :P

lundi 29 août 2011

Thon en sachet

La technologie alimentaire évolue très rapidement dans notre ère. Cet avancement technologique permet d’améliorer la sécurité du produit tout en conservant de mieux en mieux les caractéristiques de la matière première (tant au niveau nutritionnel que sensoriel). Pour cela, merci la science!

Ce produit a remporté le premier prix de Canadian Grand Prix New Product Award en 2007.

Voici donc mon humble opinion et point de vue sur le sujet. Tout d’abord, laissez-moi souligner que je suis plutôt adepte du thon en canne. Malgré ses arômes vinaigrés et presque minéraux, je trouve que ce produit est versatile et dépanne en tout temps. J’étais donc très intrigué et heureux de voir que le thon en conserve subit une mise à jour. Le thon est emballé dans un « retort pouch » permettant un meilleur contrôle du traitement thermique subi lors du procédé de fabrication (parmi plusieurs autres raisons). Le produit retient donc mieux ses qualités et caractéristiques suivant le traitement.

Esthétiquement séduisant, le sachet promet une darne de thon marinée dans une sauce aux inspirations exotique. Dans mon cas, j’ai choisi celui à la sauce au cari parce que j’adore le thon thaï en conserve de Clover Leaf et ca semblait s'y rapprocher. Et donc je retourne tout bonnement à ma maison pour y faire une découverte surprenante. En ouvrant le sachet, une galette (de la consistance d’une rondelle de hockey) en ressort accompagnée d’une sauce très liquide. J’étais littéralement insulté! La dame de thon ressemblait et sentait la nourriture pour chat. Après l’avoir fait chauffé quelques secondes au micro-ondes, j’y ai goûté. Wouasshhhhh!

La texture était complètement sèche et d’une consistance ridiculement dure malgré le fait que je l’avais fait chauffer. L’expérience n’était aucunement agréable en bouche et la sauce…la sauce était fade et trop liquide. Je ne sais pas si le contrôle de la qualité de Clover Leaf a laissé passer ce sachet sans le savoir ou que le produit était conforme, mais j’ai détesté. Après deux bouchées, j’avais le cœur au bord des lèvres.

Je suis vraiment déçu de ce produit, surtout que je suis quelqu’un qui croit fortement en la technologie. Même comme dépannage, je n’en mangerais pas! Ceci est bien sûr mon opinion et je vous invite à l’essayer si vous ne me croyez pas. Et il semblerait que je ne sois le seul à détester ce produit sur internet!

Je retournerai donc à ma fidèle conserve de thon. Un peu traditionnel, mais tout le temps au rendez-vous!

dimanche 28 août 2011

Le Domaine de la Source à Marguerite

Je devais revenir sur ce vignoble/cidrerie de l'île d'Orléans, car c'est mon plus beau coup de coeur. Les lieux étaient rustiques et chaleureux, mais ce qui m'a vraiment marqué c'est 2 produits particuliers.

Le domaine de la Source à Marguerite est détenteur du lauréat régional "Les grands prix du tourisme québécois" en 2009 et en 2010. Et il fut finaliste du "Fidéides 2011". Offrant la dégustation des produits sur place, mon choix s'est arrêté sur 2 produits en particulier, le Poiré de l'Île et le sur les coteaux du mitan.

Le poiré de l'île est un vin de poire où le même procédé de fermentation du raisin est appliqué à la poire. À ne pas confondre avec une mistelle de poire (moût de poire frais ajouté d'alcool), ce vin de poire présente les caractéristiques d'un vin blanc, mais avec des arômes très distinctes de la poire. Délicat et tellement rafraichissant, ce vin est mon coup de coeur de ma visite de l'île d'Orléans.

Sur les coteaux du mitan est un cidre fabriqué à partir de 3 variétés de pomme et propose un ton relativement sec contrairement à ce qu'on s'attend d'un cidre. Tout comme le vin de poire, ce cidre de pomme dégage de doux arômes de pomme qui se marie merveilleusement avec le porc. Personnellement, au gros soleil sur le patio reste la meilleure façon de le boire.

Je suis fier de dire que ces produits exceptionnels sont du terroir québécois et que ces cultivateurs passionnés prennent grand soin à offrir le meilleur de ce que les terres du Québec ont à offrir.

Il est possible de commander les produits du Domaine de la Source par internet (cliquez ici).

samedi 27 août 2011

L'Île D'Orléans et sa flore gastronomique

À ne pas confondre avec La Nouvelle-Orléans aux États, l'île D'Orléans est Québécoise de souche. Située à quelques minutes (pour ne pas dire seconde) de la ville de Québec, elle regorge de terres fertiles et cultivées de produits du terroir ainsi que des marchands indépendants. De la fameuse fraise du mois de juillet aux nombreuses vignes des vignobles et cidreries, la qualité des produits est exceptionnelle.



Un point intéressant à mentionner, la route principale longe l’île de tout son périmètre et permet aux automobilistes tout comme aux cyclistes d’apprécier le magnifique paysage. Ceci dit, parlons du tourisme culinaire.


Initialement, l’Île m’apparaissait fourmillante de découvertes culinaires un peu du style à une foire alimentaire, mais j’ai dû rapidement réviser cette idée. Dès la moitié de l’île, il nous apparaissait évident que nous n’allions pas être subjugués par l’affriole gustative de la région. Dans la première partie de le l’île on a rencontré quelques bistros très traditionnels servant des guedilles et roteux, une 20aine de kiosques à fraises, une chocolaterie, et un vignoble (dans le désordre),et un atelier de chalutier (où on a payé 4$ chacun pour pas grand-chose mis à part quelques photos) .Pour combler le tout, une visite de 8$ d’une maison historiques où il est interdit d’approcher quoi que ce soit agrémenté d’une guide plutôt collante et antipathique. L’humeur n’était plus du tout au rendez-vous. Jusque-là rien d’exceptionnel mise à part le vignoble Ste-Pétronille (décrit plus bas). Continuant notre route par St-Laurent, St-Jean, St-Francois, on ne croisait que des champs agricoles et des fermes. Bon ! Très bon paysage, mais on était venu pour la bouffe, donc je commençais à moins trouver ça drôle d'avoir fait 3 heures de route pour des champs.

Arrivant enfin à la fameuse fromagerie de l'île D'Orléans vers 4 h de l'après-midi, on avait besoin d'un remontant au PC. À notre arrivée, une charmante dame habillée d'un costume d'antan nous suggère deux spécialités de la fromagerie, la faisselle et le paillasson. La dame nous sert d'abord la faisselle, un fromage frais à la texture d'un ricotta, mais légèrement plus ferme, saupoudré de sucre l'érable. OH WOW ! Ensuite elle débute le rituel traditionnel de la préparation du paillasson, un fromage à croûte très dense (et je crois que c'est la première recette de fromage apportée en Amérique). Elle le dépose sur une plaque chauffante et le caramélise juste à souhait pour créer une croûte qui rehausse incroyablement la richesse du fromage. TO DIE FOR ! Si bien qu'on est partie avec un de chaque.

Étant près de l'heure de fermeture des boutiques, on a décidé de compléter Ste-Famille et St-Pierre le lendemain. Le lendemain, on a effectué une petite visite au vignoble Ste-Pétronille (pour une 2e fois) afin de diner à la fameuse cantine Le Panache. Leur spécialité, la guedille au homard est un sandwich de homard servi dans un pain hot dog grillé avec une magnifique salade. Visuellement et gastronomiquement délicieuse et appétissante. Elle vaut définitivement le détour. Ensuite nous voilà partis pour Ste-Famille et St-Pierre. Ces deux régions fourmillent de vignobles et cidreries tous détenant plus de prix les uns que les autres. Assez pour ne plus savoir où donner de la tête (ou devenir alcoolique). Il était si difficile de choisir qu'on est arrêté à chacun d'eux et on en est ressorti avec, au minimum, une bouteille. [Ridicule ! j'ai même dû arrêter les dégustations après le 2e vignoble parce que je conduisais].

Somme toutes, l'île n'a peut-être pas la foire gastronomique présumée, mais elle assure indubitablement en ce qui a trait à sa flore alcoolisée. En moyenne, vous trouverez un attirail de vins et cidres exceptionnels à moins de 20$. Je conseillerai fortement l'île d'Orléans pour ces raisons. Oh et j'oubliais, l'île abrite une microbrasserie qui vaut tout autant le détour.

Mes coups de cœur...

Vignoble St-Pétronille

Doté d’une magnifique terrasse donnante vue sur les chutes Montmorency et le fleuve, le vignoble est un incontournable si vous visitez l'île. Il propose une vue imprenable sur les chutes Montmorency ainsi que des produits d'excellence. Il est également possible de prendre quelques instants et siroter leurs vins sur place, assise confortablement sur leur magnifique terrasse. Ou d'aller manger la fameuse guedille aux homards de la cantine Le Panache , yum yum !

http://www.vignoblesp.com/

Domaine de la Source à Marguerite

Ce vignoble est un de mes coups de cœur, car elle propose des vins inusités faits à partir de pommes ou de poires. Tout comme avec le raisin, ils effectuent une fermentation sur la pomme et la poire pour créer un vin de pomme et un vin de poire absolument indescriptible. Notez qu'il est possible de commander par internet !

http://www.domainemarguerite.com/

Fromagerie de l'île d'Orléans

Allez essayer la faisselle et le paillasson, je vous en conjure !

http://www.fromagesdeliledorleans.com/

jeudi 18 août 2011

Vous cherchez un resto ?

Vous prévoyez un petit resto ce soir ? Prenez 2 minutes et consultez la blogueuse de l’heure, Sabrina Lu.

Critique et blogueuse amateur (quoique plus tellement amateur compte tenu de ses parcours gastronomiques dans la région de Montréal), elle est une étoile montante dans la sphère informatique des critiques de restaurants. Sa passion obsessive pour la bouffe est sans équivoques et la véhicule très aisément à ses lecteurs tout en gardant une objectivité franche quant aux critères d’évaluation standard de critiques de restos.

Sabrina (alias The Sassy Foodophile) saura avec adresse vous proposer les meilleures options selon vos exigences.

Vous la trouverez ici !

mardi 16 août 2011

D'abord et avant tout...

Bienvenue !

Certains me connaissent peut-être déjà par le biais de mon blogue "À vos molécules, cuisinez!", alors que d'autres n'ont peut-être aucune idée de l'intérêt que je porte à la bouffe.

Laissez-moi donc vous résumer en un mot: obsession !

Mais dans le bon sens, ne vous méprenez pas, malgré qu'il m'arrive de me laisser emporter dans la gourmandise "gluttonesque". Mais bon, ça, c'est une autre histoire! De la bouffe, j'en mange tous les jours, j'en rêve toutes les nuits, et j'en parlerais toute la journée. Considérant un bac en "Food Chemistry" à mon curriculum vitae, mon intérêt ne s'arrête pas qu'à en manger, rêver, et parler. Que ce soit pour mon autre blogue orienté sur la cuisine moléculaire ou pour ma propre curiosité, j'étudie la bouffe.

Ayant besoin de discuter et de partager mes états d'âme, j'ai créé ce blogue où j'y aborderai divers sujets culinaires et alimentaires.

Bienvenue dans mon monde !